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Portraits

 

 

 

  • la nuance du noir -

 

 

            Le pauvre oeil du portraitiste perçoit et oublie toutes les nuances du noir sur la palette variée des échelons du gris. Alors également prit dans cette cadence du/des traits, il me fallait gommer à perpétuité pour achever l'oubli total dans une dissolution du trait inicial qui soit, absolue et, prenne les proportions inégalées de l'âme humaine et ce, ....

 

            aussi loin que possible des vestiaires des représentations mondaines pour en appeler définitivement et vainement, à la beauté présente en chacun.

 

            "Vous êtes botaniste ?"

            "Je ne sais, je ne crois, enfin plus très sur..."

 

Ce que je croie voir parmi les ombres qui jouent avec. Et quelle certitude avoir sur la primauté de notre vision si elle doit passer par le canal du verbe pour être décrite : beaucoup d'intermédiaires !

 

            Tout ce fourbis pour en arriver à une, à la déclaration ; et je maudis mon talent pour le langage car, il en frise d'absurdité ; mais il faut faire la lumière là dessus !

 

            Vous aimez ... nul doute.

 

            Mais sur quoi ? Quel est l'obget de toutes vos attentions ? Où se porte votre regard ?

 

Et disant, écrivant cela, ne pointai-je du doigt que ma propre perception : le doute à ce point est exactement ce que j'entends par noir absolu et, vous n'en connaissez, n'en savez rien.

 

Oui certes, j'écris la lettre d'amour la plus farfelue possible qui soit et ce, parceque, elle porte en elle tout ce que l'humanité porte aussi dans sa réception millenaire. Comprennez par réception, déjà : le simple fait de transmettre et, donc pour cela, d'avoir reçu !

 

            Et les autres, je ne les connais pas les autres ! Ou alors, je les renvoie brouter la philosophie (qui n'est rien d'autre qu'un sucédané.) mais de là à se rebeller ...

 

            Donc histoire d'en revenir à cet histoire de noir et d'amour, dans la quelle il y a fort à parrier que je m'empêtre, et totalement.

 

À l'origine de cette lettre et forcémént de l'histoire dont elle ne fait que porter la trace, et là, nous en revenons, pas au trait mais à leur entre-mellement, ce brouillage sans fin. Mais je suis libre et j'ai la possibilité de chanter. Alors ce noir avec ces ombres, ces ombrages de velours gris ....

 

            Comme vous me voyez empétré et, de se dire qu'il est dans la confusion la plus totale, une déménce sobre et contenue, en quelque sorte et dont on ne sait si cette manière de prisme dissociatif ne touche au sublime.

 

Après viendra la question du support.

 

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